Le temps passe

Le temps passe… et, à une certaine heure de la vie, c’est abondamment du passé. Le temps passe pour certains dans la solitude avec,  pour les uns, le bruit de la ville, et pour d’autres le calme presque angoissant de nos campagnes.

Dans la quiétude quasi générale du Morvan, certains peuvent entendre le tic-tac de la vieille horloge des parents, voire de grand’mère Et dans les heures qui s’égrènent doucement, le tintement de la cloche nous réveille un peu et nous ramène à la réalité. Le calme plat.

Pourtant, il y a bien la radio ou la télévision pour rompre la monotonie du temps présent. Mais encore faut-il avoir la chance de trouver une… émission ou un… film à son goût. Il y a bien aussi le téléphone si l’on est loin des amis, mais on ne peut pas toujours les déranger.

Et si nous les avons contactés, nous attendons à leur tour qu’ils appellent. Mais rien Et le temps passe… Pas de nouvelles ! Pas de sonnerie de téléphone ! Il y a heureusement un journal mensuel «  LE MORVANDIAU DE PARIS »  qui nous rappelle de bons souvenirs de jeunesse au pays. Il nous occupe avec ses nouvelles, son carnet familial, ses histoires, ses faits divers, ses mots croisés et ses sodokus. Chacun y trouve des choses intéressantes.

Ce journal fut crée dans les années 1924 sous un autre nom «  LA GAZETTE DU MORVAN » avec le début de l’Association la « MORVANDELLE », société amicale et philanthropique. A cette époque, certains Morvandiaux célèbres remontant à Paris, ont donné leur nom à quelques rues de la Capital : Rue Claude Tillier – rue Romain Roland – rue Ramponeau, etc…

Cette Association nous réunit dans des banquets, des déjeuner-débat avec conférencier, des voyages… le tout orchestré par la grande compétence de son président Actuellement, Alain Baroin, assisté d’un Conseil d’Administration assidu.

Remercions l’ensemble des personnes qui se sont dévouées pour la bonne marche de cette Association, sans oublier : les Commissaires aux Comptes, la secrétaire Gisèle, les conteurs, l’auteur des mots croisés, nos contacts morvandiaux, ceux qui se sont occupés et qui s’occupent encore beaucoup des Pupilles de l’Etat comme Madame Lucienne Bazerolles. Mais remercions tout autant les Sociétaires qui par leur présence et leurs dons ont fidèlement soutenu la bonne marche de la Morvandelle.

Mais les temps modernes sans pitié n’attirent plus les jeunes qui n’ont pas la nostalgie du passé, les sociétaires qui disparaissent ne sont pas remplacés. La Morvandelle s’arrêtera et fermera ses portes dans un avenir proche.

Avec la fin de l’année nous lirons le dernier journal Il ne restera plus que le tic-tac de l’horloge… Et le souvenir… Mais peut-être nous reverrons nous ?

Le temps passe …

 

Fernand CARRE

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